Récupération de la TVA sur les voitures de tourisme : Les changements de 2025
Depuis avril 2025, les règles de récupération de TVA évoluent pour les véhicules de tourisme, y compris les voitures 5 places. Ce changement attendu ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises et les dirigeants. Découvrez dans cet article ce qui change concrètement, les conditions à remplir et les avantages financiers pour les professionnels.
L'équipe VoltreLLD.fr
8/18/20252 min read
Récupération de la TVA sur les voitures 5 places : ce qui change en 2025
Depuis avril 2025, une évolution réglementaire majeure permet enfin de récupérer la TVA sur certains véhicules de tourisme, y compris les voitures particulières 5 places. Un changement longtemps attendu par les entreprises… mais aussi stratégiquement pensé par l’État.
Voici ce qu’il faut savoir.
Ce qui a changé
Jusqu’à récemment, il était impossible de récupérer la TVA sur les véhicules particuliers, même s’ils étaient utilisés exclusivement dans un cadre professionnel. Seuls les utilitaires ou les véhicules affectés à certaines professions (taxis, ambulances, auto-écoles) étaient concernés.
Depuis le 30 avril 2025, l’administration fiscale (BOI‑RES‑TVA‑000161) autorise la déduction de la TVA sur un véhicule de tourisme si :
le véhicule est mis à disposition d’un collaborateur ou dirigeant contre rémunération,
et que cette mise à disposition est formalisée (via une clause ou un avantage en nature valorisé).
Pourquoi l’État accepte ce changement ?
À première vue, on pourrait croire que l’État se « prive » de TVA. En réalité, c’est une opération gagnant-gagnant :
L’entreprise récupère la TVA sur l’achat, l’entretien, l’assurance ou même le carburant.
En échange, l’État :
collecte de la TVA sur la mise à disposition du véhicule,
perçoit davantage de cotisations sociales (via l’avantage en nature déclaré),
renforce le contrôle sur l’usage professionnel/privé des véhicules.
C’est donc un moyen de formaliser et de taxer une pratique qui existait déjà de façon floue dans beaucoup d’entreprises.
Est-ce intéressant pour une entreprise ?
Oui, et parfois très. Exemple :
Voiture à 40 000 € TTC → 6 666 € de TVA récupérée.
TVA récupérable sur l’entretien, l’assurance, le carburant.
amortissement fiscal de l’achat.
Si l’entreprise demande une contrepartie symbolique au salarié (par exemple 10 ou 20 €/mois), elle peut récupérer la TVA sans alourdir fortement les charges.
Attention : elle devra collecter la TVA sur cette contrepartie, comme si elle facturait un service.
Et pour le salarié ou dirigeant ?
C’est également une opportunité, à condition d’en comprendre les impacts :
Avantages :
Accès à un véhicule neuf ou récent, sans coût initial.
Prise en charge des frais (assurance, entretien).
Coût inférieur à une LLD perso.
Inconvénients :
L’usage privé du véhicule est considéré comme un avantage en nature → il est ajouté au revenu imposable.
Cela peut faire légèrement grimper les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu.
Il faut donc calculer si le gain d’usage compense le coût fiscal, ce qui est souvent le cas.
Ce qu’il faut mettre en place
Pour bénéficier de cette nouvelle règle en toute légalité, l’entreprise doit :
Rédiger une convention claire de mise à disposition (ou une clause dans le contrat).
Formaliser une contrepartie financière (même minime).
Collecter et déclarer la TVA sur cette contrepartie.
Intégrer l’avantage en nature dans la paie du salarié.
Bonus : cette mesure est valable aussi pour les véhicules électriques, souvent plus coûteux à l’achat, donc plus avantageux en TVA.
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